Des applications, du matériel, des ressources et des défis

Pourquoi coder ?

L’élève sait que des langages informatiques sont utilisés pour programmer des outils numériques et réaliser des traitements automatiques de données. Il connaît les principes de base de l’algorithmique et de la conception des programmes informatiques. Il les met en œuvre pour créer des applications simples.

Domaine 1, langages pour penser et communiquer

Le programmes de 2015 consacrent une part significative des activités de codage dans les enseignements disciplinaires. De nombreuses entrées du socle commun de connaissances, de compétences et de culture font également référence à la pensée informatique et la culture du numérique. En outre, les activités de codage aident à travailler des compétences méthodologiques, sociales, civiques…

Quelques entrées dans le socle

Domaine 1 : des langages pour penser et communiquer

  • … Langages mathématiques, scientifiques et informatiques….
  • Programmer des outils numériques et réaliser des traitements automatiques de données

Domaine 2 : des méthodes et outils pour apprendre

  • … L’élève est amené à résoudre un problème, comprendre un document, rédiger un texte, prendre des notes, effectuer une prestation ou produire des objets…
  • Il sait identifier un problème, s’engager dans une démarche de résolution, mobiliser les connaissances nécessaires, analyser et exploiter les erreurs, mettre à l’essai plusieurs solutions, accorder une importance particulière aux corrections.
  • Il travaille en équipe, partage les tâches, s’engage dans un dialogue constructif
  • Il apprend à gérer un projet, planifie les tâches, fixe les étapes et évalue l’atteinte des objectifs.
  • La classe, l’école, l’établissement sont des lieux de collaboration, d’entraide et de mutualisation des savoirs. Il aide celui qui ne sait pas, comme il apprend des autres.

Domaine 3 : formation de la personne et du citoyen

  • L’élève apprend à résoudre des conflits sans agressivité, à éviter le recours à la violence…
  • Il est capable de faire preuve d’empathie et de bienveillance.

Domaine 4 : les systèmes naturels et les systèmes techniques

  • L’objectif est bien de poser les bases lui permettant de pratiquer des démarches scientifiques et techniques.
  • … Elles développent chez l’élève la rigueur intellectuelle, l’habileté manuelle et l’esprit critique, l’aptitude à démontrer, argumenter.
  • L’élève comprend que les mathématiques permettent de développer une représentation scientifique des phénomènes, qu’elles offrent des outils de modélisation, qu’elles se nourrissent des questions posées par les autres domaines de connaissance et les nourrissent en retour.

Au cycle 1

La robotique et la programmation ne développe pas que des compétences mathématiques ou logiques.

Le fait d’introduire dans une classe de maternelle un robot ou de travailler sur une application de codage convoque plusieurs disciplines, notamment le langage, la motricité lorsque l’on imite le robot ou l’avatar, le repérage dans l’espace, la manipulation d’un objet technique.

Un ou quelques robots dans une classe incitent les élèves à partager l’objet, en parler entre eux et avec l’enseignant, développe, comme d’autres projets de classe communs des compétences sociales et un vécu commun à tout le groupe.

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Principaux attendus en fin d’école maternelle liés à la robotique

Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions

  • Communiquer avec les adultes et avec les autres enfants par le langage, en se faisant
    comprendre.
  • Pratiquer divers usages du langage oral : raconter, décrire, évoquer, expliquer,
    questionner, proposer des solutions, discuter un point de vue.

Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique

Des séances de motricité peuvent reprendre les principes de déplacement d’un robot ou d’un avatar.

  • Ajuster et enchaîner ses actions et ses déplacements en fonction d’obstacles à franchir
    ou de la trajectoire d’objets sur lesquels agir.
  • Construire et conserver une séquence d’actions et de déplacements […]

Construire les premiers outils pour structurer sa pensée

  • Utiliser le nombre pour exprimer la position d’un objet ou d’une personne dans un jeu,
    dans une situation organisée, sur un rang ou pour comparer des positions.
  • Mobiliser des symboles analogiques, verbaux ou écrits, conventionnels ou non
    conventionnels pour communiquer des informations orales et écrites sur une quantité.
  • Identifier le principe d’organisation d’un algorithme et poursuivre son application.

Explorer le monde

  • Utiliser des marqueurs temporels adaptés (puis, pendant, avant, après…) dans des
    récits, descriptions ou explications.
  • Dans un environnement bien connu, réaliser un trajet, un parcours à partir de sa
    représentation (dessin ou codage).
  • Utiliser des marqueurs spatiaux adaptés (devant, derrière, droite, gauche, dessus,
    dessous, etc.) dans des récits, descriptions ou explications.

Au cycle 2

Comme pour le cycle 1, la robotique, outre les compétences numériques, permet de travailler de nombreuses compétences en langage, lecture, en sciences, ainsi que des compétences sociales et civiques.

Au cycle 2, on articule le concret et l’abstrait. L’observation, la manipulation, l’expérimentation, la confrontation des idées ou des points de vue amènent les élèves à expliciter leurs choix, et représenter une action soit sous forme concrète (dessin, schéma, déplacement physique…), puis sous une forme abstraite, où l’on se représente mentalement un déplacement, une suite d’instructions, un algorithme.

Les activités de codage et de robotique consolident l’apprentissage de la lecture : un code précis et symbolique, une suite logique d’instructions pas à pas renforcent le décodage et les repères spatiaux pour mieux lire et donc mieux interpréter.

Le vocabulaire est enrichi par une découverte et utilisation des composantes lexicales de cette activité. instruction, code, programme, capteur, signal, ainsi que les différents parties d’un robot le cas échéant ; roue, antenne sont par exemple les mots et concepts employés lors des séances.

A travers les activités robotiques, les élèves consolident aussi les repères spatiaux : avant, arrière, gauche, droite, avancer, reculer… les situations de positions relative ou absolue amène les élèves soit à s’imaginer comme un robot, ou décentrer sa perception de l’espace lors d’un déplacement.